Le comité national de bioéthique d’Andorre (CNBA) a fêté son 10^e anniversaire le 25 avril dernier. 

Ce fut comme dans tous les autres pays qui l’ont précédé, un événement national, avec le soutien du gouvernement d’Andorre et la présence des hautes autorités de la Principauté. Le thème retenu fut celui du dialogue intergénérationnel, avec notamment un débat avec les nouvelles générations représentées par plusieurs écoles andorranes sur la bioéthique et les avancées technologiques dont l’intelligence artificielle.

À l’occasion de son 10^e anniversaire, le comité national d’éthique d’Andorre (CNBA) a rendu public le 25 avril dernier, un rapport intitulé « la personne âgée, la vieillesse et le vieillissement à la lumière de la pandémie de la COVID-19 », dont voici le lien.

Ce travail qui a duré près de quatre ans,  fait état des premiers enseignements de l’impact de la pandémie sur la personne âgée et projette les défis à relever pour reconstruire une société intergénérationnelle : inclusive, solidaire et équitable.

À l’occasion du 30^e anniversaire du CCNE, les membres anciens et en place en 2013 furent invités à répondre brièvement, un mode plutôt inhabituel, à la question « la bioéthique pourquoi faire ? »

Ma réponse briève s’intitulait « la bioéthique : elle vit tant qu’elle veille et renaît quand elle innove ».

S’il est aujourd’hui un premier enseignement de la pandémie de la Covid-19, c’est bien celui de la spirale morbide de la désinformation au cours des premiers mois de la propagation du virus, la transformant en pandémie de la peur. Il s’est agi en grande partie de ce que l’OMS a désigné comme l’infodémie, c’est-à-dire la diffusion rapide d’informations trompeuses sur la santé particulièrement à travers les médias sociaux.

Une étude comparative des législations européennes (États-membres du Conseil de l’Europe) en 2013 à propos du don de gamètes et les résultats de l’enquête du Comité européen de coopération juridique (CDJC) publiée en décembre 2022 nous conduisent ici à mieux appréhender l’évolution de la bioéthique en matière d’anonymat du don de gamètes et d’embryon et celle d’un droit d’accès aux origines du tiers donneur en Europe.

La pandémie Covid-19 illustre par ses conséquences médicales, sociales et économiques, la dimension de catastrophe avec ses redoutables psycho-traumatismes particulièrement subis par les plus vulnérables d’entre nous au premier rang desquels, les personnes d’un grand âge et leurs éventuelles comorbidités.

La nouvelle loi relative à la bioéthique, en vigueur depuis le 4 août 2021, modifie significativement le paradigme du don de gamètes au niveau de toutes ses parties prenantes, évoquées sur notre site le 2 mars 2020.