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Discerner pour une éthique de responsabilité

Dans moins de 5 ans, un prérequis suffisant ouvrirait la perspective que des fœtus dont la vie est menacée en troisième partie de grossesse puissent bénéficier d’un placenta artificiel. Dans moins de 10 ans, les premiers gamètes artificiels permettraient d’éviter le recours au tiers donneur et à tout ce qui est débattu aujourd’hui à ce sujet. De même, la greffe d’utérus, greffe d’organe pour transmettre la vie et non pas la sauver, pourrait ne plus être expérimentale et répondre dans une certaine mesure aux demandes féminines de gestation pour autrui, en attendant pour des horizons bien plus lointains, l’ectogenèse c’est-à-dire l’utérus artificiel.


La maternité partagée

La « Shared maternity » des anglo-saxons, « ROPA » (recueil ovocytaire pour l’autre) des hispaniques est une participation partagée dans la conception de l’enfant par les deux femmes au sein de leur couple.

L’une est la mère biologique donnant ses ovocytes (stimulation hormonale, ponction ovocytaire, mise en fécondation avec les spermatozoïdes d’un tiers donneur) et l’autre est la mère légale, celle qui accouche après la grossesse issue du transfert d’embryon.


Résultats du débat avec vote interactif sur l’autoconservation ovocytaire (ACO) pour raisons d’infertilité liée à l’âge (5 octobre 2018)

Sur 129 participants, seulement 8 soit 6 % n’ont jamais pris part au vote.

Sur 129 participants, la répartition est de 22 hommes pour 107 femmes. Celle des votants par tranche d’âge est différente. En effet, près de la moitié des femmes ont moins de 30 ans (46 %). La moitié des hommes présente un âge supérieur ou égal à 60 ans contre 20 % chez les femmes.


La bombe lancée par le CCNE sur l’anonymat du don de gamètes

Parmi les nombreuses thématiques que traite l’avis 129 du CCNE sur la révision prochaine de la loi de bioéthique, c’est une véritable bombe culturelle en matière de procréation que lance le comité en préconisant la levée de l’anonymat du tiers donneur de gamètes, au nom d’un droit d’accès à la quête des origines et du fait de l’évolution de la génomique et des « Big data ». Il s’agit d’une remise en cause inattendue d’un principe fondateur du don de gamètes en France et dans la majorité des pays européens qui nous entourent. Fertile Vision ne manquera pas dans les semaines à venir de contribuer au débat.


Matières à réflexion avant la prochaine loi de bioéthique (1er semestre 2018)

Le rapport du Conseil d’Etat « révision de la loi de bioéthique : quelles options pour demain ? » publié le 11 juillet dernier s’inscrit dans la continuité des contributions précédant le réexamen de la dernière loi de bioéthique (2011). Il apporte le cadrage juridique « d’un modèle français de bioéthique, basé sur trois principes fondateurs : dignité, liberté et solidarité ».


Le Conseil d'Etat et la prochaine loi de bioéthique

Le rapport du Conseil d’Etat « révision de la loi de bioéthique : quelles options pour demain ? » publié le 11 juillet dernier s’inscrit dans la continuité des contributions précédant le réexamen de la dernière loi de bioéthique (2011). Il apporte le cadrage juridique « d’un modèle français de bioéthique, basé sur trois principes fondateurs : dignité, liberté et solidarité ».


Le principe d’interdiction du profit relatif au corps humain et ses parties

Le Comité de bioéthique du Conseil de l’Europe (DH-BIO) vient d’éditer un guide pour faciliter la mise en œuvre du

Le Comité de bioéthique du Conseil de l’Europe (DH-BIO) vient d’éditer un guide pour faciliter la mise en œuvre du principe d’interdiction du profit relatif au corps humain et ses parties : https://www.coe.int/fr/web/bioethics

Il inclut un certain nombre d’instruments juridiques et de normes professionnelles relatives au principe d’interdiction du profit : Convention sur les droits de l’homme et la biomédecine et certains protocoles additionnels, Convention du conseil de l’Europe contre le trafic d’organes humains, Principe directeur 5 de l’OMS …

Il clarifie les termes de remboursement des dépenses justifiables et l’indemnisation de la perte de revenus des donneurs vivants. Enfin il précise les mesures acceptables pour la promotion du don à la lumière du principe d’interdiction du profit.

Voilà des notions bien utiles pour éclairer non seulement les décideurs politiques, les autorités et les professionnels de santé concernés mais aussi les donneurs et les receveurs d’organes, de tissus et de cellules humaines dont les gamètes.

principe d’interdiction du profit relatif au corps humain et ses parties.