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Le débat citoyen - 32° Congrès Infogyn - 5 octobre 2018 - résultats et analyse

Résultats et analyse Résultats du débat avec vote interactif sur l’autoconservation ovocytaire (ACO) pour raisons d’infertilité liée à l’âge (5 octobre 2018) Sur 129 participants, seulement 8 soit 6 % n’ont jamais pris part au vote. Sur 129 participants, la répartition est de 22 hommes pour 107 femmes. Celle des votants par tranche d’âge est différente. En effet, près de la moitié des femmes ont moins de 30 ans (46 %). La moitié des hommes présente un âge supérieur ou égal à 60 ans contre 20 % chez les femmes. Sur l’ensemble des résultats, 25 % des femmes et 17 % des hommes sont défavorables à la légalisation de l’autoconservation ovocytaire pour infertilité liée à l’âge. Les femmes opposées à la légalisation de l’ACO ont moins de 35 ans pour 71 % d’entre elles. Selon les tranches d’âge des femmes qui ont voté, 69 % des femmes dont l’âge est inférieur ou égal à 35 ans et 83 % des femmes dont l’âge est supérieur ou égal à 40 ans ont voté en faveur de la légalisation de l’ACO pour raisons d’âge. Quel que soit le vote favorable ou non, l’analyse des critères retenus « contre et pour » objective des différences générationnelles. Les arguments retenus en défaveur de l’ACO pour infertilité liée à l’âge : En effet, dans la population des 75 % de femmes qui ont voté pour, parmi les critères retenus majoritairement, prédominent pour les moins de 35 ans, l’absence de garantie de résultat et le risque…


Demandes monoparentales et homoparentales d’AMP avec don de spermatozoïdes

Voilà une question en débat dans notre pays depuis plusieurs années : toute femme en désir d’enfant peut-elle bénéficier d’une assistance médicale à la procréation, quelle que soit sa situation socio-familiale et sans justification médicale obligée ?


Demandes sociétales de conservation ovocytaire

Elles se rajoutent aux demandes d’origine pathologique. Il est intéressant de voir s’opposer ceux qui considèrent qu’il n’y a pas d’objection morale pertinente à conserver des ovocytes entre les femmes en bonne santé et celles survivant d’un cancer et ceux qui au contraire estiment que l’autoconservation ovocytaire ne doit être utilisée que pour une raison médicale même pour celles survivant à un cancer, en restant limitée aux femmes en âge de procréer. Cette dernière position ne répond pas cependant aux femmes en bonne santé qui souhaiteraient préserver leurs ovocytes afin de prévenir les effets d’un cancer potentiel sur leur fertilité.


La modification du génome humain : la recherche avance et la réflexion éthique s’impose

Trois points sont abordés : l'évolution des outils génétiques à notre disposition, les avancées à grand pas de la recherche sur la modification du génome, la réflexion éthico-juridique sur les instruments juridiques contraignants. Cliquez sur les titres pour lire les parties...


Auto-conservation ovocytaire pour raison médicale

La préservation ovocytaire par vitrification est autorisée en France depuis la loi de bioéthique de 2011. Ce choix législatif tant attendu a mis la femme à plus d’égalité de l’homme dans la conservation de ses gamètes et la préservation de sa fertilité.