L’auto-conservation de gamètes dans la nouvelle loi de bioéthique (2021-1017)
Le législateur a tranché le 2 août 2021. Les premiers décrets d’application de la loi relative à la bioéthique sont publiés le 29 septembre et le 31 décembre dernier. Les indications médicales sont élargies aux indications sociétales dont nous avions débattu des enjeux, déjà en 2018.
Résultats du débat avec vote interactif sur l’autoconservation ovocytaire (ACO) pour raisons d’infertilité liée à l’âge (5 octobre 2018)
Sur 129 participants, seulement 8 soit 6 % n’ont jamais pris part au vote.
Demandes sociétales de conservation ovocytaire
Elles se rajoutent aux demandes d’origine pathologique. Il est intéressant de voir s’opposer ceux qui considèrent qu’il n’y a pas d’objection morale pertinente à conserver des ovocytes entre les femmes en bonne santé et celles survivant d’un cancer et ceux qui au contraire estiment que l’autoconservation ovocytaire ne doit être utilisée que pour une raison médicale même pour celles survivant à un cancer, en restant limitée aux femmes en âge de procréer. Cette dernière position ne répond pas cependant aux femmes en bonne santé qui souhaiteraient préserver leurs ovocytes afin de prévenir les effets d’un cancer potentiel sur leur fertilité.
Auto-conservation ovocytaire pour raison médicale
La préservation ovocytaire par vitrification est autorisée en France depuis la loi de bioéthique de 2011. Ce choix législatif tant attendu a mis la femme à plus d’égalité de l’homme dans la conservation de ses gamètes et la préservation de sa fertilité.
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