L’espèce humaine est celle qui se reproduit le plus difficilement (fragilité des lignées spermatiques et ovocytaire, courte durée de fécondité de la femme …). Il est décisif pour son avenir de se préoccuper d’améliorer nos connaissances pour mieux la protéger de sa vulnérabilité naturelle et des facteurs d’environnement qui la mettent aujourd’hui gravement en péril. Ceci engage non seulement le médecin et le chercheur mais aussi le juriste de droit public comme de droit privé, le sociologue, le philosophe, les courants de pensée et bien sûr le décideur politique. Une coopération internationale ne s’impose-t-elle pas aujourd’hui en matière de subsidiarité pour harmoniser les devoirs et les droits à travers les juridictions. C’est dire que les professionnels impliqués sont nombreux, puissent-ils donner un peu de leur temps à la survie des générations qui vont les suivre.